38 % des français se sentiraient coupable en mangeant du nutella

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En 2019, il est devenu normal de faire attention à ce que nous mangeons. Et c’est une bonne nouvelle car au-delà d’entrainer des problèmes de poids (pouvant aller jusqu’à l’obésité), la malbouffe est aussi très mauvaise pour la santé. Elle provoquerait des milliers de décès, en détériorant considérablement notre santé cardiovasculaire, pour ne citer que l’un de ses symptômes.

Et si on nous rabâche constamment de manger plus de fruits et légumes, cela ne nous empêche pas toujours de craquer pour un paquet de chips trop gras ou salé, ou de fondre pour du chocolat ou une crème glacée. A la différence près qu’aujourd’hui, nous avons honte de ces craquages.

C’est en tout ce que ce révèle une récente étude menée auprès de plus de 1 000 français dont on a décrypté les habitudes alimentaires et les sentiments par rapport à la junk food. Voici ce qu’ils ont découvert.

La pâte à tartiner est le summum de la honte pour 38 % de français

Quoi de plus innocent que plonger sa cuillère dans un pot de pâte à tartiner avant de l’étaler sur un bout de pain ? Pas si innocent que cela en réalité puisque plus de 38 % des français se sentent coupables après l’avoir fait. En effet, depuis que l’on sait à quel point le nutella est mauvais pour la santé, difficile d’en manger sans culpabiliser.

Pourquoi est-ce qu'on se sent coupable en mangeant du Nutella ?

Il en va de même pour tous les grands classiques de la malbouffe : 37 % des français ont honte après avoir succombé à l’appel d’un paquet de chips ou de bonbons. Idem pour le burger, la pizza, le kebab ou encore les frites. Sans parler du chocolat ou de la glace.

Un sentiment de honte si fort qu’il nous pousserait même à cacher les restes de notre festin pour ne pas qu’on le découvre (en tout cas pour 22 % d’entre nous).

Sommes nous tous égaux face à la culpabilité ?

Une autre découverte très intéressante de cette étude est que nous ressentons de la culpabilité différemment selon notre sexe, notre classe sociale et même notre lieu de vie. Ainsi, ce sont les femmes pour qui le plaisir du nutella est le plus transgressif. Elles sont en effet 42 % à regretter une tartine de nutella contre seulement 32 % d’hommes.

Et plus on monte dans l’échelle sociale, plus les injonctions à la minceur et au manger sain sont fortes. Ainsi, 66 % des cadres supérieures regrettent un burger, contre moins d’une ouvrière sur 2. Les régions du Nord et de l’Est serait également championnes en matière de culpabilité alimentaire.

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